Les ardoises comme toile de fond pour un lieu d’exception

La Cité Hermant Houpette à Houdeng-Goegnies est singulière à bien des égards. Elle offre à ses habitants un environnement au cœur de la nature, avec des voiries arborées, des jardins privatifs, le tout à quelques mètres du canal du Centre. L’implantation de nouvelles constructions vient compléter la trame du quartier existant, et les ardoises Cedral ont mis en valeur les nouvelles constructions, tout en offrant une toile de fond pour les autres matériaux.

Les ardoises comme toile de fond pour un lieu d’exception

En juin 2022 dernier, c’est en grande pompe qu’ont été inaugurés les nouveaux logements publics de la Cité Hermant Houpette. Open Architectes, en association avec le bureau français LT2A, a été choisi par Centr’Habitat afin de concevoir de nouveaux blocs. « C’est un projet de 18 logements, répartis en quatre blocs de deux niveaux », nous confie Ruddy Picard, administrateur chez Open Architectes. « Chaque logement a sa propre entrée privative, sans passer par un couloir commun. Dès que les habitants sortent de chez eux, ils pénètrent dans la nature et ce même s’ils sont dans le logement supérieur. »

Les ardoises comme toile de fond pour un lieu d’exception

L’esprit « cité-jardin »

Les architectes ont voulu, tout au long de la conception, respecter le paysage lors de l’intégration des nouveaux volumes, situés au cœur d’un environnement naturel, largement végétalisé, le long du canal du centre. Ceux-ci devaient aussi se fondre avec les immeubles historiques de la rue des Cornouailles. « Nous avons dû nous caler sur la volumétrie des existants, mais aussi sur les briques en silex de ces derniers. Nous avons surtout dû nous connecter à cet endroit paradisiaque, le long du canal du centre. C’est une cité-jardin et il fallait en conserver l’esprit. C’est une zone prisée, à 50 mètres du Quai du Halage où on peut facilement se promener durant des kilomètres en admirant le paysage. »

Quatre blocs ont ainsi été implantés, dont un qui est venu se coller à un bloc existant. « Techniquement, ce n’est jamais évident de se relier à un volume existant. Il y a un travail particulier à faire sur l’étanchéité, l’approche technique est différente. Nous devions suivre le mieux possible les pans de toiture. Il est vrai que cela aurait été plus facile de créer quatre nouveaux volumes, mais nous voulions créer ce trait d'union entre l’ancien et le nouveau, avec les autres volumes qui viennent se positionner autour », assure Ruddy Picard.

Les ardoises comme toile de fond pour un lieu d’exception

L’ardoise domine

Les ardoises Cedral ont été l’élément central pour la mise en place de ce trait d'union, mais aussi pour l’implémentation de ces nouveaux volumes dans le paysage naturel. « Nous voulions des blocs unitaires, avec le même matériau pour la façade et la toiture. C’est pour cela que nous sommes partis sur l’ardoise artificielle Cedral de teinte gris béton. Nous voulions respecter une dominante dans les tons de gris, avec des blocs posés sur des blocs de granito et non pas sur de la pierre bleue classique », enchaîne Ruddy Picard.

« L’ardoise Cedral rassemblait plusieurs paramètres. Tout d’abord, la teinte claire, avec cette petite pointe de rouge, apportait de la chaleur à l’ensemble. De plus, la rythmique de l’ardoise allongée, posée sans crochets, permet de créer un langage et une esthétique contemporaine. Ce matériau nous a aussi donné la possibilité d’unifier le volume en l’utilisant pour les façades et la toiture. De plus, les finitions sont parfaites, que ce soit sur les raccords, dans les angles, mais aussi dans l’intégration des descentes d’eau. Le bloc n’est pas dénaturé, l’ardoise domine », poursuit Ruddy Picard.

Les ardoises comme toile de fond pour un lieu d’exception

Les ardoises Cedral ont apporté une totale satisfaction à Ruddy Picard. « Nous avions déjà utilisé ce super matériau par le passé. Placé sans crochet, il offre un cachet reconnaissable sur les toitures et les façades. Dans ce projet, l’ardoise Cedral est mise en valeur, mais elle devient aussi une toile de fond pour les autres matériaux : le bois, le crépi. Ce matériau est comme un écrin pour tous les autres et beaucoup de confrères nous demandent ce que nous avons utilisé. On peut l’admirer comme on admire un bouquet de fleurs », conclut Ruddy Picard.